PAYSAGES
Ce qui demeure lorsque tout le reste s’efface
Se retirer de ce monde bruyant, vivre la solitude des montagnes, le silence de la forêt, la sérénité des herbes sauvages. Une quête à la quintessence de l’art par le détachement.

La culture chinoise, dans ses expressions les plus pures, a toujours célébré ce repli du monde matériel. Tao Yuanming, le grand poète des Jin, a abandonné sa fonction impériale pour cultiver son champ de chrysanthèmes. Shi Tao et les quatre moines de l’époque Qing, ont transformé leur peinture en une exploration spirituelle de la nature, capturant l’âme du paysage, son souffle intérieur.

Cap Canaille
Peinture sur soie, 2006
Mes œuvres ne cherchent pas à imiter le monde visible, mais à en révéler l’invisible, elles lancent une invitation à ralentir, à contempler, à se reconnecter avec la mère-nature. Mes poèmes et mes calligraphies, sont des expressions de l’harmonie et l’humilité de l’univers.

Camargue
Peinture sur soie, 2006
Le retrait n’est pas une fuite, mais un retour à soi. C’est un acte de résistance contre la superficialité, contre le bruit et l’attraction. Le monde de la poussière n’est pas une fatalité. Vous pouvez, vous aussi, choisir de vous retirer, ne serait-ce qu’un instant, pour témoigner de ce qui demeure lorsque tout le reste s’efface.

Les Alpilles
Peinture sur soie, 2006

Les Alpilles
Peinture sur soie, 2006





















